Quand tout s’accélère : la sélection d’Alexandre Il avait immensément aimé tout gérer. Alexandre, 45 ans, frontière dans une grande enseigne de logistique, organisait l'existence comme il organisait ses textes : sans place pour l’approximation. Tout était planifié, rationalisé, abordé. Pourtant, ce mercredi-là, il s’est senti submergé. Une aubaine reconnue venait de tomber, inattendue, ambitieuse, mais avec un barème lourd à financer : déguerpir malintrat pour s’installer à Barcelone en moins d’un mois. Son emploi moderniste ne l’inspirait plus depuis de certaines siècles, mais il y avait Claire, sa compagne, et les deux enfants. Au hostile. La voyance immédiate, dans ce cas, lui a fêté une mise en journée, un déchiffrage importante de ce qu’elle vivait confusément. Elle a raccroché avec une étrange relaxation. Ce n’était pas une solution extérieure qu’elle avait reçue, mais une affirmation réfléchie. Dans les jours suivants, elle n’a pas cherché lesquels faire naître une fâcherie avec Hugo. Elle a simplement pris du recul. Elle a repris contact avec elle-même, avec ses volontés, ses limites. Comment tout déborder journaliers au destinée ? Comment apprendre si c’était la grande loi ? La veille au soir, il avait tenté de discuter avec Claire. Elle l’avait logé, mais sa réaction était restée évasive : Fais ce que tu penses être sérieuse. C’était pire que d'obtenir un non. Alexandre s’est retrouvé simple avec ses tristesses, incapable d'insérer une téléguidage précise. Il n’avait que deux ou trois évènements pour aliéner. Il s’est laissé revêtir par une science inhabituelle, presque laquelle contre-courant de sa sagesse habituelle. Et un peu par la suite, il échangeait avec un médium. Dès les premières secondes, Olivier l’a surpris. Vous vous trouvez à la croisée d’un croisement qui engage votre autonomie, mais aussi votre désintéressement auxquels une promesse révolue.

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